C’est le dĂ©but de la fin pour l’idĂ©ologie Bilderberg/Soros. L’Ancien Ordre s’accrochera jusqu’au dernier ongle. La conception du monde selon Bilderberg est la notion de cosmopolitisme multiculturel et international qui surpasse le nationalisme d’antan, annonce la fin des frontières et mène Ă une gouvernance Ă©conomique et politique mondiale et technocratique dirigĂ©e par les États-Unis. Ses racines remontent Ă des figures telles que James Burnham, un anti-Staline, ancien trotskyste, qui, dès 1941, plaidait pour que les leviers du pouvoir financier et Ă©conomique soient placĂ©s entre les mains d’une classe dirigeante : une Ă©lite – qui seule serait capable de diriger l’Etat contemporain – grâce au marchĂ© de cette Ă©lite et Ă son bon-sens technico-financier. C’Ă©tait, sans ambiguĂŻtĂ©, un appel Ă une oligarchie experte et technocratique.