La désinformation des masses ou le fétichisme moderne de l’abrutissement
Si il y a bien un point commun entre tous les partis politiques sous-représentés (ou pas représentés du tout) à l’Assemblée Nationale, c’est bien leurs accusations sur la non-neutralité de nos grands médias nationaux. De la minimisation de l’ampleur des manifestations, en passant par les plaidoyers sur les conséquences des grèves plutôt que de débattre de leur cause, sans oublier l’omerta sur l’immigration massive ou le passage inexistant de certains partis politiques dans les médias, le verdict est sans appel : les médias français ne jouent plus leur rôle indispensable de contre-pouvoir, mais pire, ils deviennent le bras armé du gouvernement.